Victoria Hislop : La Ville orpheline

La Ville orpheline          par      Victoria Hislop.

Traduit de l’anglais par Alice Delarbre.

Titre original : The Sunrise.

Les Escales (2015) 356 pages ; Le Livre de Poche (2016) 480 pages.

 

 

 

Victoria Hislop (photo ci-dessous) m’avait enchantée avec L’île des oubliés, roman dans lequel elle retraçait l’histoire de cette île de Spinalonga, en Crète, où furent exilés de nombreux lépreux, de 1904 à 1957. Dans La Ville orpheline, l’autrice nous emmène cette fois à Chypre.

 

 

Dans les deux romans, elle utilise le même procédé ; elle mêle les histoires de famille et les déchirures de l’Histoire.

 

 

Dans ce roman, nous sommes à Famagouste. Si les très nombreux touristes s’intéressent à l’ancienne cité fortifiée, c’est surtout sa cité balnéaire, l’une des plus belles au monde au début des années 1970, qui est appréciée et qui prospère allègrement.

 

 

Mais lors de l’été 1972, un putsch grec va plonger l’île dans le chaos. C’est au travers de trois familles : le riche couple Papacosta, la famille Özkan, chypriote turque, et la famille Georgiou, chypriote grecque, que Victoria Hislop va nous faire vivre les moments terribles vécus par quarante mille personnes lorsque Famagouste sera bombardée.

 

C’est avec un grand intérêt que j’ai pu revivre ce conflit, pourtant pas si lointain, que j’avais en partie oublié.

 

Il est vrai que parfois, j’ai trouvé que la romancière en faisait un peu trop avec les personnages. Cependant, j’apprécie beaucoup cette manière de raconter l’Histoire avec un grand H, en nous plongeant dans la vie intime de personnages indigènes.

 

 

Les coutumes grecques et turques, bien décrites et bien rendues, permettent de bien s’imprégner de la vie des Chypriotes.

 

 

La Ville orpheline est un roman à lire pour tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de Chypre.

 

Ghislaine

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