Hope Cook : La Maison de cendres

La Maison de cendres     par    Hope Cook.

Traduit de l’anglais (USA) par Patrice Lalande.

Titre original : House of Ash.

Bayard (2019) 405 pages.

 

 

 

Dans La maison de cendres, traduit de l'anglais (États-Unis) par Patrice Lalande, Hope Cook (photo ci-dessous) mène en parallèle deux histoires. L'une se passe en 1894 et nous conte la vie de Mila, jeune fille de 17 ans et de Wyn, sa petite sœur  dont la vie va être bouleversée par le remariage de leur mère avec Andrew Deemus, un homme très riche et propriétaire d'une immense demeure à Gravenhearst. Cette maison comporte beaucoup de secrets et va très vite devenir maléfique. Quand sa mère va subitement disparaître, Mila va essayer de s'enfuir avec Wyn...

 

 

La deuxième se déroule à l'heure actuelle et nous présente Curtis dont le père Tom est atteint de maladie mentale et qui doit donc protéger sa sœur Sage des accès de folie de ce dernier. Lorsque Curtis va entendre des voix alors qu'il est sur sa moto au milieu d'une étrange clairière, il va craindre d'avoir hérité de cette maladie. Il découvre que ce lieu où sont apparues ces voix pour la première fois est l'ancien manoir de Gravenhearst réduit en cendres lors d'un incendie. Lorsqu'au cours de ses recherches, parmi les rares articles relatant l'incendie, il tombe sur la photo de Mila, fasciné par ce portrait il s'en empare. "Certaines choses refusent de rester enfouies dans le passé."

 

 

Bien que se déroulant à deux époques bien distinctes, les destins de Mila et de Curtis vont donc se croiser et j'ai beaucoup aimé la façon dont ils se rejoignent. L'histoire est originale, très mystérieuse et véritablement prenante. Je n'ai pu m'empêcher de m'attacher aux personnages qui font preuve d'un immense courage tout au long du roman pour briser leur solitude et pour tenter de s'en sortir et ne pas tomber dans la folie.

 

 

L'auteure, d'ailleurs, ne cesse de jouer avec cette limite réalité et folie. Les personnages secondaires tels que Wyn ou Sage sont également indispensables et j'ai été notamment sensible au personnage d'Avi, le meilleur ami de Curtis. J'ai été happée par cette fiction, par ce récit fantastique, très rythmé, assez angoissant mais débordant d'action où le mystère est constamment entretenu, dont j'avais hâte de connaître l'issue.

 

 

Le dessin de couverture et les tons employés sont en osmose avec le contenu de ce livre-frisson des éditions Bayard Jeunesse. La maison des cendres ravira aussi bien les ados que les adultes !

Ghislaine

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