Olivier Adam : La tête sous l'eau

La tête sous l’eau         par      Olivier Adam.

Robert Laffont – collection R - (2018), 217 pages ; Pocket (2020) 224 pages.

 

Classé roman ado, La tête sous l’eau, d’Olivier Adam (photos ci-dessous), plaira à tous, ados et adultes.

 

Dans ce livre, l’auteur nous fait entrer dans la tête d’Antoine, une quinzaine d’années, dont la sœur, Léa, a disparu, ce qui va pulvériser la famille.

 

L’enquête piétine depuis des mois lorsque Léa va être retrouvée. Sera-ce la fin du cauchemar ? En tout cas, la famille va essayer de se recomposer pour aider Léa à se reconstruire, comme il est coutume de dire…

 

C’est un très beau roman à l’écriture sensible et juste. C’est très émouvant aussi car l’auteur joue sur les passions de ses personnages, leurs émotions, leurs souffrances, leurs doutes. C’est plein d’humanité, captivant du début à la fin.

 

Le roman se déroule en Bretagne et la mer est omniprésente. Elle joue un très grand rôle auprès des personnages car souvent, elle seule parvient à les apaiser.

 

Ce roman, basé sur le thème de la disparition m’a happée jusqu’à la dernière ligne. C’est aussi un roman où l’amour est présent de bout en bout.

 

Superbe lecture !

Ghislaine

 

 

La tête sous l’eau         par      Olivier Adam.

Robert Laffont – collection R - (2018), 217 pages ; Pocket (2020) 224 pages.

 

 

 

 

Ce livre qui m’a rappelé Twist, de Delphine Bertholon, s’en distingue assez vite malgré les lettres puis les courriels qui jalonnent le récit. C’est surtout le narrateur, le frère de Léa, celle qui a disparu, qui apporte son originalité à ce dernier roman d’Olivier Adam, destiné, paraît-il à la jeunesse et aux jeunes adultes mais qui passionne bien au-delà.

 

 

 

La tête sous l’eau, Antoine l’a souvent au sens propre puisqu’il surfe sur et sous les vagues de la côte bretonne, à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), mais surtout au sens figuré avec le malheur qui frappe sa famille.

 

 

 

 

 

 

Une famille souffre et c’est bien décrit : « J’ai vu mes parents dans des états de douleur, de détresse, de chagrin et de peur indescriptibles. Je les ai vus hurler, pleurer, se cogner la tête contre les murs, devenir complètement hystériques ou au contraire tout à fait amorphes. » Le retour de Léa, on peut le dire, ne résout rien, bien au contraire et c’est là que l’auteur m’a capté et intéressé avec la recherche d’une vérité : « Trois semaines que nous oscillons entre le soulagement de l’avoir retrouvée, l’inquiétude de la voir si faible et friable, et l’impatience de savoir enfin ce qui lui est exactement arrivé. »

 

 

 

Même si le père est journaliste, le rôle néfaste de la presse est dénoncé avec cette meute qui assiège une famille sans respecter l’indispensable intimité dont tout individu a besoin quand il vit une épreuve terrible, inimaginable.

 

 

 

 

 

Il faut parler aussi de la mère, pas vraiment valorisée : « Il faut dire que ma mère peut être très chiante quand elle veut. C’est-à-dire souvent. » Il y a aussi l’oncle Jeff dont le rôle est important mais surtout Chloé qui fascine Antoine : « Tant de phrases impossibles à prononcer. D’interrogations à me vriller le cerveau. »

 

 

C’est alors qu’il faut parler de l’amour qui sauve Léa et sa famille après un suspense bien mené, oppressant, palpitant, une psychologie bien étudiée pour chacun et une phrase magnifique pour conclure : « Je t’écris pour te remercier d’exister. »

 

 

Si vous voulez savoir qui écrit ces mots dans un courriel et à qui ils s’adressent, pas d’hésitation : lisez La tête sous l’eau !

Jean-Paul

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