Maxime Chattam : Le Signal

Le Signal           par      Maxime Chattam.

Albin Michel (2018), 740 pages ; Pocket (2020) 912 pages..

 

 

Plonger dans Le Signal, dernier thriller signé Maxime Chattam (photo ci-dessous), c’est partir pour une longue aventure dans un espace assez réduit, cette ville balnéaire imaginaire de Mahingan Falls où ça commence fort avec un terrible accident puis c’est la pauvre Lise Roberts, baby-sitter modèle, qui a une très mauvaise surprise…

 

 

On l’a compris, nous sommes aux States et l’auteur, bien que Français, préfère situer un thriller de l’autre côté de l’Atlantique, c’est son habitude et j’avoue tout de suite que c’est le premier livre de cet auteur reconnu que je lis.

 

 

Le livre, justement, n’est pas ordinaire déjà par sa taille impressionnante, une belle couverture très soignée mais surtout avec toutes les pages bordées de noir comme autant d’avis de décès ce qui, tout compte fait, est bien approprié, vu le nombre de vies qui vont s’éteindre au fil de la lecture.

 

 

Sans révéler ce qui pourrait nuire au suspense et à la tension extrême bien entretenue tout au long du roman, je peux dire que c’est la famille Spencer qui est au centre de l’histoire. Alors, je vous les présente. Thomas, le père, est un auteur de théâtre à la recherche d’inspiration après un premier gros succès. Olivia, la mère, était une animatrice vedette de la télévision mais elle met sa carrière entre parenthèses. Ils ont deux enfants : Chadwick (13 ans) et Zoey (2 ans), plus Owen, du même âge que Chad. Thomas et Olivia l’ont recueilli après le terrible accident qui a coûté la vie à ses parents, sa mère étant la sœur d’Olivia.

 

 

Les Spencer ont quitté New York pour acheter une maison, un coup de cœur, à Mahingan Falls, et ils s’installent, pleins d’espoir dans cette nouvelle vie qui s’offre à eux ! Pour garder Zoey, ils recrutent Gemma Duff dont le frère, Corey, devient vite ami avec Chad et Owen, auxquels s’ajoute un garçon plus âgé, Connor.

 

 

Très vite, des événements bizarres se manifestent dans la maison et autour. Le passé des habitants précédents sont explorés et on apprend qu’une des malheureuses impliquées dans ce qui fut appelé « Les sorcières de Salem », logeait ici. L’auteur parle aussi des Indiens, premiers habitants, massacrés par les premiers colons. C’est riche, ça fourmille d’informations mais les morts atroces se succèdent, semble-t-il gratuitement, juste pour faire frémir le lecteur. Il faudra aller au bout pour tenter de comprendre. Tout ? Pas sûr ! Mais ce mont Wendy qui domine la ville est à la fois indispensable et surpuissant.

 

Un homme est essentiel avec les personnes déjà citées : Ethan Cobb, un flic nouveau dans la ville qui n’admet pas les compromissions et les négligences de son chef. La peur est omniprésente comme la ressentent bien les quatre ados : « Ils avaient peur. Une de ces peurs viscérales qui donnent envie de vomir, qui coupent les jambes et dont on sait qu’elles ne sont pas anodines. Parce que c’est le corps qui sent le danger. »

 

Ésotérique, très sanglant, mettant en grand relief un gros problème de notre monde dit moderne, Le Signal est une histoire pleine de leçons terribles, inquiétantes, stressantes. Les hommes ouvrent des tas de pistes sans maîtriser toutes ces technologies folles comme le nucléaire, les robots, les … - je ne le dis pas ! – et tous les êtres humains qui ont tant souffert, à qui  on a ôté la vie, sont peut-être là, de l’autre côté du miroir… ?

Jean-Paul

 

 

Le Signal           par      Maxime Chattam.

Albin Michel (2018), 740 pages ; Pocket (2020) 912 pages.

 

 

Noir c'est noir, titre de chanson bien connue, pourrait presque résumer le Signal de Maxime Chattam où les morts nombreuses et atroces se succèdent à un rythme effréné sans nous laisser le temps de respirer. Était-il nécessaire d'ailleurs qu'il y en ait autant pour que l'effet recherché soit efficace ? Je n'en suis pas certaine.


L'objet livre est particulièrement réussi – couverture noire avec écriture argentée, tranche noire, liseré noir autour des pages – la mise en condition ne peut être meilleure.


Les membres de la famille Spencer, dans le but de se soustraire à la vie trépidante de la mégalopole newyorkaise, arrivent à Mahingan Falls pour emménager dans cette belle demeure qu'est La Ferme. Ils sont loin de se douter de ce que leur réserve cette nouvelle habitation et cette nouvelle région qu'ils découvrent. Ils ne vont pas tarder à faire connaissance avec des phénomènes étranges, paranormaux, qui se déroulent autour d'eux.


Des meurtres sordides, des disparitions inexpliquées, des hurlements surhumains… se succèdent à une vitesse vertigineuse, nous laissant pantelants et saisis d'effroi.


Je ne suis pas fan et encore moins experte en littérature fantastique et j'ai dû insister au début pour poursuivre ma lecture, mais au fil du récit, je suis passée d'une lecture pénible à une lecture de plus en plus passionnante et le dénouement m'a paru d'une cohérence crédible.


Ce thriller fantastique, effrayant, m'a, du coup, fait beaucoup réfléchir sur notre mode de vie. 

Ghislaine

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Bonjour Jean-Paul. Quel fut mon bonheur de voir ton petit com chez moi, et je t'en remercie beaucoup. tu es super. Je te souhaite un bon jeudi et je vais consulter ta bibliothèque. Bonne journée de Vendredi. <br /> Amicalement. Jénifaël. (Finalement j'ai piqué le personnage en entier pour mon pseudo. Autant aller jusqu'au bout. C'est Maxime Chattam qui va s'marrer. Parce que "Jénifaël", en dehors du livre "le signal. Il n'existe aucune autre référence. Merci pour tes encouragements concernant la prospérité de mon blog. Tu sais, j'ai un autre blog de graphisme. Il a mis deux mois et demi avant de se mettre en route vraiment. Alors, non, je ne désespère pas. Merci Jean-Paul.
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