Obie Koul 1 : Makyo et Buffolo

Obie Koul  1. Un week-end sur deux chez mon père.

BD     de    Pierre Makyo    et    Alessia Buffolo.

Couleurs : Alessandra Dottori.

Kennes Éditions (2020) 55 pages.

Prix des Collèges Angoulême 2020.

 

 

Obie et sa mère Mia viennent d'aménager dans un nouveau quartier et vont faire tous les deux leur rentrée dans un nouveau collège, Mia en tant que prof de maths.  Obie va rapidement faire connaissance avec les deux terreurs du collège : Killian, chef de la bande des Kill Dogs et Boris, chef de la bande des Raging Bulls, tous deux le voulant dans leur bande, espérant avoir des infos pour les prochaines interros, les notes... Les deux chefs le mettent au défi de choisir, le premier définissant sa bande comme celle des plus de violence et l'autre comme celle des plus de haine.

 

Obie, dont les parents sont séparés reçoit la visite de son père et va apprendre que celui-ci est originaire d'une autre planète. Il l'aidera avec des "pikotoïdes" ou autres gadgets à se faire respecter par les deux bandes rivales.

 

 

Décision sera prise ensuite de faire comme tous les couples séparés sur terre, Obie ira sur Oxythol, un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

 

 

 

 

J'ai trouvé les dessins d'Alessia Buffolo très réussis avec des personnages très bien représentés, très expressifs, très variés et le trio formant la famille, de même qu'Axelle la copine d'Obie, très dynamiques et très attachants. Quant aux couleurs nuancées apportées par Alessandra Dottori, elles sont très attractives et m'ont particulièrement plu.

 

 

Pour ce qui est du scénario, Pierre Makyo (photo ci-dessus), outre le thème du divorce et l'obligation pour les enfants de se partager entre les parents, il aborde également avec brio le problème du harcèlement que peuvent vivre des collégiens, et que subissent de nombreux enfants, même si ici les solutions sont apportées par la science-fiction et que la garde alternée sera extra-univers !

 

Si le début de ce premier tome se déroule plutôt dans une atmosphère normale, petit à petit, la science-fiction prend de plus en plus de place au fil des pages et nous promet un deuxième tome plus sidéral avec peut-être une guerre spatiale et un super pouvoir à découvrir... Impatiente donc de retrouver Obie !

 

Je remercie les Éditions Kennes pour m'avoir permis cette belle découverte.

 

Une belle BD que ce soit au niveau écriture, dessin et couleurs qui devrait enchanter les jeunes ados : elle a d'ailleurs été récompensée par le Prix des Collèges 2020 au 47e Festival International de la BD d'Angoulème.

Ghislaine

 

Obie Koul  1. Un week-end sur deux chez mon père.

BD     de    Pierre Makyo    et    Alessia Buffolo.

Couleurs : Alessandra Dottori.

Kennes Éditions (2020) 55 pages.

Prix des Collèges Angoulême 2020.

 

Je viens de passer un bon moment avec une BD signée Pierre Makyo pour le scénario, Alessia Buffolo pour le dessin sans oublier Alessandra Dottori pour des couleurs très réussies, mais c’est surtout Obie dont la moitié du visage orne une couverture très attrayante  qui m’a captivé comme il captivera, je l’espère les lecteurs de son âge.

 

Publiée par l’éditeur belge Kennes, cette BD propose, avec des dessins très expressifs, l’histoire du collégien Obie. J’ai été aussitôt intrigué et passionné, si bien que je suis frustré de ne pas pouvoir tout de suite lire le tome 2 (Mon pouvoir caché) dont la parution est annoncée pour juillet.

C’est donc le premier chapitre de Obie Koul, intitulé Un week-end sur deux chez mon père. Je ne révèlerai rien – fidèle à mon habitude, je m’étais abstenu de lire la moindre présentation - mais la surprise est de taille et fait aussitôt rêver, même si le rêve peut vite devenir cauchemar.

 

Mia, la mère de Obie, est prof de maths dans le collège de son fils aussitôt harcelé par les caïds des deux bandes rivales, les Kill Dogs (KD) et les Raging Bulls (RB). C’est tellement réaliste que j’ai frémi en pensant que cela se passe toujours de la même façon, en voyant ce que peut subir un adolescent de la part de ses camarades : harcèlement, menaces, chantage, violences. Évidemment, celui qui subit préfère ne pas en parler et cela ne peut que s’aggraver, sauf dans Obie Koul où… à vous de le découvrir.

 

Toutefois, je peux quand même dire que son père se nomme Elzeki, qu’il vient de loin et assez rapidement. J’ajoute que le réalisme du début vire rapidement dans l’imaginaire, le fantastique, la science-fiction et que cela est réussi.

Jean-Paul

 

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