Eric-Emmanuel Schmitt : Oscar et la dame rose

Oscar et la dame rose    par    Éric-Emmanuel Schmitt.

Albin Michel (2002) 108 pages ; Le Livre de Poche (2021) 96 pages.

 

 

 

En quelques pages, Éric-Emmanuel Schmitt nous fait partager le quotidien d’un enfant de dix ans, Oscar. Il écrit à Dieu mais dès la seconde page, il faut supporter la dure réalité : « On m’appelle Crâne d’œuf, j’ai l’air d’avoir sept ans, je vis à l’hôpital à cause de mon cancer et je ne t’ai jamais adressé la parole parce que je crois même pas que tu existes. »

 

 

Petit à petit, il plante le décor avec, en premier lieu, Mamie-Rose  qui se dit ancienne catcheuse, Peggy Blue, celle qu’il aime et le Docteur Düsseldorf. Il y a aussi Pop Corn, son rival, Sandrine, jeune leucémique, Bacon, un grand brûlé qui crie la nuit, Brigitte, trisomique, qui l’embrasse partout, etc…

 

 

Malgré la dureté de ce qu’il décrit, Oscar nous livre des réflexions savoureuses sur la vie, comme celle-ci : « C’est chouette,  la vie de couple, surtout après la cinquantaine, quand on a traversé les épreuves. »

 

 

 

Au fil des jours qui passent, Oscar vieillit en accéléré tout en marquant bien les étapes. Bien sûr, il se heurte à ses parents, se réfugie auprès de la dame rose, fait la leçon au Dr Düsseldorf, avant de conclure : « N’importe quel crétin peut jouir de la vie à 10 ou 20 ans mais à 100, quand on ne peut plus bouger, faut user de son intelligence ».

 

 

 

Muriel a bien fait de me recommander la lecture de ce livre. Je la remercie de m’avoir confié « Oscar et la dame rose » et je ne peux que conseiller à tous de profiter d’urgence de cette leçon de vie et d’amour.

Jean-Paul

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog