Simon Johannin : L'Été des charognes
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L’Été des charognes par Simon Johannin.
Éditions Allia (2017) 140 pages ; Points (2020) 168 pages.
Prix de la Vocation 2017 ex-aequo.
Finaliste Prix Orange du Livre 2017.
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Bravo à ce jeune auteur, Simon Johannin (né en 1993) qui, avec ce premier roman, L’Été des charognes, révèle un grand talent.
Déjà, la couleur noire de la couverture de ce livre est en phase avec son contenu. L’écriture ne prend pas de détours et ne fait pas dans la dentelle. Les faits sont racontés de façon directe et crue, avec un style percutant qui ne peut laisser indifférent.
J’ai préféré la première partie où le narrateur raconte son enfance et celle de son copain, Jonas, tous deux vivant dans un hameau reculé, perdu en pleine campagne. Le récit est mené à un rythme soutenu et nous suivons ces enfants dans des scènes terribles mais très réalistes où nous sommes spectateurs de faits et de jeux terribles. Tous nos sens sont happés, que ce soit l’ouïe, le toucher la vue, le goût mais surtout l’odorat !

La deuxième partie qui traite de l’adolescence est un peu moins rythmée mais néanmoins très intéressante et malheureusement assez pessimiste.
Photo ci-contre : Simon Johannin.
C’est un livre fort, très fort qui m’a passionnée.
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Il faut enfin signaler que ce roman a été finaliste du Prix Orange du livre 2017 et qu'il a reçu le Prix de la Vocation 2017 ex-aequo avec Mise en pièces de Nina Léger.
Merci à Lecteurs.com pour m’avoir permis cette découverte.
Ghislaine