Arnaud Cathrine : Pas exactement l'amour

Pas exactement l’amour     par    Arnaud Cathrine.

Éditions Verticales (2015), 245 pages ; Folio (2017) 256 pages.

 

 

Au travers de dix nouvelles, Arnaud Cathrine (photo ci-contre) parle d’amour avec beaucoup de talent et de tendresse. Si le texte qui ouvre le livre, lui a donné son titre, chaque nouvelle apporte un complément intéressant, un éclairage nouveau et des émotions différentes mais il est vrai que Pas exactement l’amour, le premier récit, laisse une porte ouverte à d’autres perspectives beaucoup plus optimistes que ce qui est relaté car c’est « la fin d’une démence pour lui et la fin d’une attente pour elle. »

 

 

 

« Mylène n’avait pas eu cette indulgence aimante : elle l’avait jeté d’un coup d’un seul, comme l’on se débarrasse d’un jouet dont on s’est lassé. » Cette Mylène qui fait toujours rêver Hervé, nous en apprenons l’identité un peu plus tard. Suit Une erreur de jeunesse, la nouvelle la plus prenante, angoissante aussi avec ces retrouvailles entre deux amis dont l’un refuse même de se souvenir de cet « amour de jeunesse » ou, selon qui parle : « une erreur de jeunesse. »

 

 

 

J’attendrai présente deux points de vue différents d’une même situation. Ce genre de récit est toujours étonnant et particulièrement instructif sur la façon dont nous pouvons voir les choses. Chacun compatit devant les soucis supposés de l’autre et chacun fait fausse route… ou presque.

 

 

Laissant découvrir au lecteur les autres nouvelles, il faut quand même parler de Simona. Raphaëlle parle de sa rencontre, dans le métro, avec Simona, son grand amour qui l’a quittée il y a cinq ans. Toujours amoureuse d’elle, elle est fortement troublée alors que, le soir-même, avec Nicole, sa compagne, elles doivent annoncer leur prochain mariage à la mère de celle-ci. Raphaëlle se confie, avoue tout mais la chute est très dure.

 

 

 

Ainsi, d’une histoire à l’autre, Arnaud Cathrine, découvert aux Correspondances de Manosque parle de l’amour, des amours, des joies, des déceptions, des ruptures et, si ne n’est pas exactement l’amour, cela y ressemble beaucoup.

Jean-Paul

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