Jack London : Au bout de l'arc-en-ciel

Au bout de l’arc-en-ciel     par   Jack London.

Traduit de l’anglais (USA) par M.S. Joubert.

Titre original : At the Rainbows' End.

Encre Bleue (1998) 137 pages.

 

Au bout de l’arc-en-ciel est un petit bouquin de Jack London (1876 – 1916), cet écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l’aventure et la nature sauvage, connu entre autres pour des romans devenus célèbres : L’Appel de la forêt, Croc-Blanc ou Martin Eden.

 

 

Il se compose de trois nouvelles et tire d’ailleurs son titre de la première : Au bout de l’arc-en-ciel. Celle-ci nous entraîne à suivre les périples de Montana Kid à travers les fleuves à demi-dégelés de l’Alaska, n’hésitant pas à s’aventurer en traîneau sur la glace et toujours prêt à gruger ses congénères pour  gagner rapidement quelque argent.

 

La seconde, Le fils du loup s’attache à nous conter comment Scruff Mackenzie après vingt-cinq ans de lutte incessante contre une nature âpre et sauvage à chercher de l’or dans le Klondike, dans l’ombre du cercle polaire arctique et après s’être bâti une des plus jolies cabanes du campement, la solitude se mit à lui peser et l’entraîna à partir. Partir à la quête d’une épouse, épouse qu’il va chercher chez les Sticks, une redoutable tribu indienne…

 

 

Pour la dernière, Jack London ne déroge pas au cadre des deux premières en nous faisant à nouveau découvrir ces régions polaires où, par moins quarante degrés, deux hommes et une femme enceinte, à bout de provisions, affrontent encore les grandes et sévères épreuves de ces pays du Nord : Le grand silence blanc !
 

Ce sont trois histoires âpres et sauvages qui immergent le lecteur dans cette vie rude au cœur d’immenses espaces blancs où des hommes intrépides épris d’aventures n’hésitent pas à s’engager au péril de leur vie et à se confronter avec la nature et à oser rencontrer et défier les dernières peuplades amérindiennes.

 

 

C’est d’ailleurs Le fils du loup, nouvelle dans laquelle Mackenzie se rend dans la tribu des Sticks pour chercher une épouse qui a obtenu ma préférence, m’offrant en quelques pages un aperçu des us  et coutumes de ces campements et Jack London, en quelques dialogues au ton très juste sait fort bien restituer le sentiment de supériorité que ressent l’homme blanc à leur contact. Cette nouvelle de cinquante pages est un scénario tout prêt pour un western !

 

 

Comme chacun sait, Jack London a largement utilisé son expérience dans le Grand Nord pour l’écriture de ses romans et cette expérience leur confère une réalité extraordinaire et beaucoup d’âme.

 

 

Sans avoir besoin de bouger, la lecture des œuvres de Jack London est un véritable voyage  à elle seule.

Ghislaine

 

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D
excellente idée de reprendre aussi les classiques ! mais il y a tant à lire, on n'en fini pas.... ça laisse aussi de l’espoir, il y aura toujours un livre pour nous régaler
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