Joël Dicker : Le Livre des Baltimore

Le Livre des Baltimore     par   Joël Dicker.

Éditions de Fallois (2015), 475 pages ; Rosie & Wolfe poche (2022) 597 pages.

 

Pratiquement jusqu’au bout de ce livre, Joël Dicker (photo ci-dessous) l’auteur cite ce Drame, avec un D majuscule, et tente d’amener son lecteur aux explications décisives en maintenant le suspense mais en délivrant quand même, petit à petit, des éléments d’information sur cette histoire de famille qui se déroule encore aux États-Unis, comme La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, son excellent second roman, après Les Derniers jours de nos pères (2010).

 

 

 

« Je suis l’écrivain, » affirme tout de suite Marcus Goldman, le narrateur, qui, en février 2012, quitte New York pour la Floride afin d’y écrire son nouveau roman. Là-bas, grâce à un chien fort utile, il retrouve son grand amour, Alexandra Neville, dont il est séparé depuis huit ans, après le Drame. Les souvenirs commencent à remonter. Son oncle Saul Goldman, avocat à Baltimore, qui vient de mourir, vivait seul, séparé d’Anita, sa femme, médecin. Doucement, nous faisons connaissance avec toute la famille, surtout ses cousins : Hillel et Woody, qui, avec lui, tournaient autour d’Alexandra.

 

 

La famille de Marcus habite Montclair et se trouve inférieure à, celle de son oncle Saul, les Goldman-de-Baltimore. Devant ses grands-parents, pas de doute : « Les compliments étaient pour les Baltimore, les blâmes pour les Montclair. » Nous sommes à fond dans la bonne société aisée des USA avec tous les ingrédients : la maison à la montagne, la résidence à la mer, les appartements en ville, le football américain et le train de vie qui va avec.

 

 

Joël Dicker adore jouer avec les dates et change souvent d’époque, ce qui perturbe la lecture. Bonds en avant, retours en arrière, épisode dans la période intermédiaire, etc… Woody est un enfant recueilli par la famille de Saul et considéré comme un frère d’Hillel. Avec Marcus, de 1990 à 1998, ils ont formé « une entité fraternelle triface, triade ou trinité… Le gang des Goldman. » Ils avaient entre 10 et 18 ans et Marcus était ravi de revenir chaque week-end à Baltimore dans « la tribu des riches »« tout était beau, luxueux, colossal. »

 

 

Hélas, tout va se gâter quand arrive le temps de l’université. Marcus retrouve Alexandra à New York : « Le gang des Goldman me passionna moins et elle devint mon unique obsession. » Tout se fissure peu à peu. Woody était appelé à devenir une star du football US mais ça tourne mal et, de révélation en révélation, nous arrivons enfin au Drame dont il ne faut rien révéler, bien sûr.

 

 

Un grand Merci à Simon pour nous avoir offert ce livre.

 

Jean-Paul

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