TOUTÂNKHAMON, la quête d'Howard Carter

Toutânkhamon , la quête d’Howard Carter

 par Pierre-Roland Saint-Dizier (scénario), Amandine Marshall (pages documentaires),

Solène Rousseau (dessin) et Marie Millotte (couleurs).

Éditions petit à petit (2022) 75 pages.

 

 

Passionnée par l’Égypte depuis toujours ou plus exactement depuis la classe de sixième, c’est avec un plaisir extrême que je me suis plongée dans la passionnante BD : Toutânkhamon – La quête d’Howard Carter qui raconte la découverte du tombeau du célèbre pharaon.

 

 

L’album vient de paraître à l’occasion du centenaire de la découverte de sa tombe par l’archéologue britannique Howard Carter en novembre 1922.

 

Sous l’angle inédit du Docu-BD, les éditions petit à petit retracent l’épopée aventureuse de cet égyptologue, en bande dessinée, en l’entrecoupant de pages documentaires riches en références historiques, documents et photos à l’appui.

 

Photo ci-dessous : Lord Carnarvon et Howard Carter.

 

C’est avec intérêt que j’ai suivi le destin hors normes de cet homme qui était voué à suivre les traces de son père comme peintre, comment sa rencontre avec Lady Mary Cecil et Percy Newbery va lui permettre de suivre une nouvelle voie vers l’Égypte.

 

 

Ce ne sera qu’une première étape et c’est Gaston Maspero (photo ci-contre) qui va indiquer son nom à Lord Carnarvon, à la recherche d’un homme expérimenté et capable de superviser les fouilles.

 

En 1907, va débuter la collaboration entre ces deux anglais dont les noms sont définitivement associés à la découverte de la nécropole de ce jeune pharaon au court règne mais qui est devenu célèbre par les richesses fabuleuses que contenait son tombeau.

 

 

Ce qui m’a beaucoup impressionnée, c’est la volonté et la ténacité dont fait preuve Howard Carter pour tenter de convaincre Lord Carnarvon afin qu’il finance une autre campagne après cinq qui se sont révélées infructueuses. Plusieurs artefacts exhumés entre 1905 et 1909 étaient pour lui la preuve irréfutable que la tombe de Toutânkhamon se trouvait quelque part dans la Vallée des rois (photo ci-dessous).

 

 

 

Cette persévérance finira par payer, le 4 novembre 1922.

 

Quant à la partie documentaire, avec ces dossiers aux thématiques souvent complémentaires qui entrecoupent le récit BD, elle nous éclaire sur l’Antiquité égyptienne, les chantiers archéologiques, le destin d’Hatchepsout, cette reine devenue pharaon, la présence des Anglais en Égypte, la législation qui a dû être mise en place sur les fouilles dès le 19e siècle. Le tout est une mine de renseignements bien mis en valeur par des documents et des photos.

 

 

La conjugaison des talents du scénariste Pierre-Roland Saint- Dizier, de l’égyptologue Amandine Marshall et de la dessinatrice Solène Rousseau  a permis de réaliser une BD didactique parfaitement réussie, le choix des couleurs utilisées par Marie Millotte sublimant encore les dessins très soignés et les décors de Solène Rousseau.

 

 

C’est avec délectation que je me suis rendue au Caire puis sur le site de Deir-El-Bahari et le temple de millions d’années d’Hatchepsout, sans oublier le site extraordinaire de la Vallée des rois bien sûr, non sans avoir découvert au tout début le château de Highclere en Angleterre où résidait Lord Carnarvon, pour terminer avec ce tombeau des merveilles qui a tant fait rêver.

 

 

Seul petit bémol, la taille de la police et parfois la couleur de l’encre utilisée pour l’écriture de la partie documentaire m’ont demandé un effort soutenu pour sa lecture…

 

 

 

Toutânkhamon, la quête d’Howard Carter est un album à mettre entre toutes les mains.

 

 

Il est une petite merveille, presque un objet d’art et peut, à mon avis s’avérer un magnifique et instructif cadeau de Noël !

 

 

Un grand merci à Babelio et aux éditions petit à petit grâce à qui j’ai pu revivre cette fantastique aventure de Howard Carter, pour moi, un vrai régal !

 

Ghislaine

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