Muneyuki Kaneshiro et Yusuke Nomura : Blue Lock, tome 8

Blue Lock   tome 8. 

Manga par  Muneyuki Kaneshiro (scénario) et Yusuke Nomura (dessin).

Traduction du japonais : Lilian Lebrun.

Adaptation graphique : Martin Berberian.

Pika édition (2022).

 

 

Quel match !

 

 

Ce tome 8 de Blue Lock, fortement conseillé, comme les précédents, par Albin, mon petit-fils, est essentiellement consacré au match entre l’équipe Blanche (Isagi, Nagi et Barô) et l’équipe Rouge (Chigiri, Kunigami et Reo).

 

 

 

La lutte est terrible entre ces deux formations. Les face-à-face sont acharnés. La technique individuelle passe un peu au second plan derrière tactique et jeu d’équipe car ces jeunes garçons dont des manieurs de balle exceptionnels. Normal. Ils font partie de ce qui se fait de mieux chez les jeunes footballeurs du pays du Soleil-levant.

 

 

 

En neuf chapitres, se déroule donc un match plein de suspense et de renversements inattendus. Si les Rouges jouent unis et sont très complémentaires, il n’en est pas de même pour les Blancs.

 

 

Barô qui se dit le roi du foot, pose de gros problèmes que Nagi s’évertue à régler - toute ressemblance avec tel ou tel footballeur actuel très connu serait un pur hasard.... Ce devient très psy au fil des pages mais je suis à nouveau épaté par la vigueur et l’énergie dégagée par les dessins signés Yusuke Nomura.

 

Chaque scène est parfaitement adaptée au scénario imaginé par Muneyuki Kaneshiro. Pressing, angles morts, jeu sans ballon, perception de la profondeur, anticipation, contrepieds, tout cela est nécessaire pour réussir enfin à marquer le but qui décidera du sort du match.

 

Malgré tout, c’est l’alchimie qu’il faut réaliser au sein du trio, la plus difficile à mettre en place. C’est Barô, le roi, qui joue le trouble-fête mais un petit retour en arrière instructif permet de connaître un peu son parcours de footballeur et je vous laisse découvrir le résultat final.

 

 

 

Enfin, le chapitre 67 de Blue Lock, tome 8, me ramène aux côtés des deux grands responsables du projet : Anri Teieri et  Jimpachi Ego, le bien-nommé. La première est la secrétaire entièrement dévouée au second, le superviseur en chef qui ne mange que des nouilles instantanées... Ses considérations philosophiques à propos de la défaite élèvent nettement le niveau avant que je découvre le planning impressionnant d’une journée d’Anri Teieri. Cela mérite d’être détaillé !

 

À suivre…

Jean-Paul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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