Cauuet et Lupano : Les Vieux Fourneaux 1. Ceux qui restent
-
Les Vieux Fourneaux 1. Ceux qui restent.
BD par Paul Cauuet (dessin et couleurs)
et Wilfrid Lupano (scénario).
Dargaud (2014) (56 pages + cahier graphique).
/image%2F3417118%2F20241209%2Fob_98e81d_r.jpg)
Si ce n'est déjà fait, plongez-vous sans délai dans la lecture des Vieux Fourneaux, BD qui collectionne les récompenses dont le Prix des libraires 2014 et le Fauve du public à Angoulême 2015.
Paul Cauuet et Wilfrid Lupano n’en sont pas à leur premières BD mais à Toulouse où ils résident, ils ont réussi un véritable petit bijou truffé d’humour, un véritable régal alliant remarquablement le dessin, la couleur et le texte.
L’histoire débute avec Pierrot Mayou qui va chercher son vieux complice, Mimile, dans sa maison de retraite, la résidence Meuricy… pour aller à l’enterrement de leur amie, Lucette.
Hélas, malgré les prodiges réalisés au volant par Pierrot, ils arrivent trop tard. À peine ont-ils remarqué Sophie, fille de la défunte, portrait craché de sa mère, qu’Antoine, son grand-père les apostrophe : « Salut, les cons… J’aurais dû vous dire que c’était un apéro, vous seriez peut-être arrivés à l’heure. »
/image%2F3417118%2F20241209%2Fob_1a84de_les-vieux-fourneaux-tome-1-lupano-cauu.jpg)
Nous cernons un peu plus les personnages lorsque Jeanine, DRH qui avait licencié Lucette du labo Garan-Servier, ose dire son petit mot. Antoine retrouve ses réflexes de vieux syndicaliste et se met en colère aussitôt.
Les souvenirs reviennent avant la visite chez le notaire. Lucette avait un théâtre de marionnettes Le Loup en slip, repris par sa fille. Pierrot fait partie d’un groupe de non-voyants anarchistes Ni yeux, ni maître mais n’a pas le temps de souffler car les voilà partis à la poursuite d’Antoine jusqu’en Toscane.
Sophie avoue enfin : « Pour de vieux flibustiers, vous avez de beaux restes. »
À suivre…
Jean-Paul