Cauuet et Lupano : Les Vieux Fourneaux 7. Chauds comme le climat

Les Vieux Fourneaux   7. Chauds comme le climat.

BD par Paul Cauuet (dessin), Wilfrid Lupano (scénario)

et Jérôme Maffre (couleurs).

 Dargaud (2022) 56 pages.

 

 

 

 

Berthe est plus que jamais le personnage le plus important des Vieux Fourneaux. Elle n’a  rien oublié des humiliations passées et n’hésite pas à agir, même si ça doit bouleverser le « Pique-nique de l’amitié et du vivre ensemble ! »

 

 

Voilà un joli panneau qui ne laisse augurer rien de bon…

 

 

Organisée par Monsieur Larquebuse, le maire de Montcoeur, cette fête villageoise se déroule assez bien lorsque Berthe entre en scène, aux côté de Mimile.

 

J’apprendrai, à la fin de ce tome 7, pourquoi elle a planté une pique à brochette dans les fesses du maire !

 

 

 

« C’est bien fait pour son cuuuul ! J’aurais dû en mettre une douzaine, comme à la corrida ! », hurle-t-elle aux gendarmes du PSIG venus arrêter cette dangereuse terroriste.

 

 

Avec ça, cet album ne manque pas de sel. Il y a la grande manif à Paris. Pierrot marche en tête avec les « anarchos » tandis qu’Antoine est avec la CGT, plus à l’arrière.

 

 

Comme pour les autres tomes des Vieux Fourneaux, Wilfrid Lupano ne laisse pas passer une page sans une réplique savoureuse, bien sentie, géniale souvent, excellente toujours, par rapport à la vie en société.

 

 

Il met par exemple en exergue ces travailleurs étrangers qui viennent ramasser les fruits, accomplir en général des travaux que les autochtones ne veulent plus faire.

 

Chauds comme le climat montre leurs conditions de vie et leur situation particulièrement précaire avec la menace des extrémistes de droite comme ce jeune du village qui s’est laissé embrigader par des fachos de la ville où il étudie.

 

 

Sophie est là, bien sûr. Elle tente de colmater les brèches, de prouver que Berthe n’est pas foldingue.

 

 

 

Il y a, de nouveau l’usine Garan-Servier dont le fondateur vient de mourir. C’est l’occasion de montrer toutes les dérives de la mondialisation et de rappeler que ce sont ceux qui ne travaillent pas qui récoltent les bénéfices grâce à l’optimisation fiscale et à leurs actions.

 

 

 

Quant aux dessins de Paul Cauuet (photo ci-dessous), mis en couleur par Jérôme Maffre, ils sont toujours aussi expressifs.

 

Les scènes de bagarres, d’échauffourées sont bien sûr réussies mais qu’elle est belle cette image montrant une Berthe renfrognée arrivant au pique-nique aux côtés d’un Mimile hilare, avec une bouteille de vin rouge sous le bras ! Il ne se doute pas…

 

 

À nouveau, je me suis régalé avec Les Vieux Fourneaux, tome 7, intitulé Chauds comme le climat et j’attends de lire le tome 8.

 

Donc, à suivre…

Jean-Paul

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