Les rues de Lyon, numéro 122 : La Biodiversité à Lyon

Les rues de Lyon  numéro 122 : La Biodiversité à Lyon.

par Nina Girardot.

 L’Épicerie séquentielle (février 2025) 12 pages.

 

 

 

Avec ce numéro 122 des Rues de Lyon, c’est l’évolution de la Biodiversité à Lyon, à travers les siècles qui nous est proposée.

 

 

C’est un piaf majestueux qui fait la leçon et n’hésite pas à nous entraîner dans une classe verte, nous faisant survoler à la fois le passé et le présent. Une idée originale.

 

L’histoire débute en 1700, à l’époque où le plateau de la Croix-Rousse est occupé par des jardins, des vignes et des terres cultivées. C’est entre 1820 et 1850 que tout commence à changer avec la Révolution industrielle.

 

 

Dans les campagnes, les hommes sont remplacés par les machines et partent s’installer en ville pour trouver du travail et dans les villes, on construit des usines et des immeubles pour loger la population…

 

 

« Charbon et pierre chassent la verdure, et la biodiversité avec elle. »

 

 

C’est en 1857 qu’on commence à construire des parcs : création entre autres du parc de la Tête d’Or.

 

 

Le rêve pour un retour à la biodiversité ? Pas tant que cela car c’est le début de la mondialisation et le temps des échanges de plantes et d’animaux entre pays et certaines plantes comme la renouée du Japon ou l’ambroisie à feuilles d’armoise deviennent ce qu’on appelle « les espèces exotiques envahissantes ». D’autre part, la plupart des espèces ont besoin de se déplacer et de s’étendre pour perdurer…

 

 

Le plus gros changement va apparaître au milieu du vingtième avec l’apparition du « trio de choc » que sont les produits phytosanitaires, la voiture et les barrages. La biodiversité lyonnaise s’appauvrit alors tout au long du siècle d’autant que l’urbanisation s’accentue, notamment à l’époque de Zizi Béton, surnom donné à Louis Pradel.

 

 

Néanmoins, à la fin du siècle, des évolutions significatives sur le droit environnemental voient le jour et apparaît la notion de développement durable.

 

 

 

Lyon prend conscience dans les années 2000 des erreurs qu’elle a commise et en 2008, plus aucun pesticide n’est utilisé dans les parcs.

 

 

 

Beaucoup d’autres mesures sont prises, un projet novateur est mis en place : Urban Bees, et à partir de 2020, la ville développe de nombreux projets en faveur de la préservation et du développement de la biodiversité, des efforts qui ont porté leurs fruits comme le prouvent les deux superbes dernières pages de la revue.

 

 

 

Nina Girardot. avec un dessin simple, naïf, des  couleurs attrayantes et un texte dont elle a su ôter le caractère trop pédagogique en instillant quelques traits d’humour, signe un superbe numéro de ce mensuel de bande dessinée Les rues de Lyon, réussissant tout à la fois à nous faire partager sa passion pour la nature avec cet enjeu vital qu’est la biodiversité et son amour pour cette belle ville de Lyon.

 

 

Merci à Vincent, fidèle abonné à la revue, de me faire profiter de ce richissime mensuel.

 

Ghislaine

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