Muneyuki Kaneshiro et Yusuke Nomura : Blue Lock, tome 19.

Blue Lock   tome 19. 

Manga par  Muneyuki Kaneshiro (scénario) et Yusuke Nomura (dessin).

Traduction du japonais : Lilian Lebrun.

Adaptation graphique : Martin Berberian.

Pika édition (2024).

Tome 19 : c’est la suite de l’aventure du Blue Lock avec une nouvelle phase complètement originale puisque les meilleurs éléments dégagés par la structure dirigée par Jinpachi Ego, se retrouvent avec des joueurs issus des meilleurs clubs européens.

Cela s’appelle la Ligue des néo-individualistes.

Le F.C. Barcha affronte Bastard München et l’ambiance monte vite de plusieurs crans. Comme d’habitude, on se provoque, on s’insulte.

C’est parfois dans les têtes mais cela peut se faire à haute voix pour se motiver, pour se sublimer ou, plus sûrement, pour déstabiliser l’adversaire.

Les règles de ces nouveaux matchs sont originales ; Muneyuki Kaneshiro, le scénariste, ne manque pas d’imagination ! Il faut marquer trois buts pour gagner, les remplacements sont illimités. Même le maître instructeur, le coach, peut jouer trois minutes par rencontre.

Si je retrouve Yoichi Isagi, il est hélas sur le banc. Il fait partie de Bastard München et côtoie son idole de toujours Noël Noa.

Quant à Meguru Bachira qui joue avec le F.C. Barcha – comme pour Bastard München, pas difficile de trouver l’allusion… - il est époustouflé devant la technique de Lavinho et sa Ginga qui peut déstabiliser n’importe quel adversaire.

Quand les deux coaches, Noël Noa et Lavinho entrent en jeu, les duels sont de classe mondiale mais voilà que Rensuke Kunigami, furieux, doit sortir pour être remplacé par Yoichi Isagi qui ne veut pas laisser passer sa chance.

Y parviendra-t-il ? Réussira-t-il à devenir ambidextre comme son idole, Noël Noa ?

L’incertitude est totale mais je trouve pénibles ces luttes incessantes, ces rivalités interminables. D’ailleurs, les auteurs meublent en multipliant les pleines pages qui permettent, c’est sûr, à Yusuke Nomura, le dessinateur, de développer tout son talent.

Merci à Albin, mon petit-fils, pour la poursuite de cette série de mangas qui, je l’ai vérifié, va durer encore longtemps…

Jean-Paul