Étienne Davodeau : Lulu femme nue

Lulu femme nue    BD   par    Étienne Davodeau.

Futuropolis : Volume 1 (2008) 77 pages, volume 2 (2010) 77 pages ; Intégrale (2014) 160 pages.

 

 

 

Ce n’est pas toujours aisé d’adapter une BD au cinéma et la sortie du film de Solveig Anspach, le 22 janvier 2014, était très attendue. Avant ou après l’avoir vu, il faut se précipiter sur les deux magnifiques BD d’Étienne Davodeau, à nouveau édités mais cette fois en version intégrale en 2014, un pur plaisir, tant par le dessin que par le texte.

 

 

Tout tourne autour d’un groupe de personnes discutant sur la terrasse d’une modeste villa. Si Xavier, un ami de la famille propriétaire des lieux, raconte dans le premier volume, c’est Morgane, la fille aînée de la maison, qui prend le relais dans le second.

 

C’est bien sûr Lulu qui est au centre du récit. Cette femme bien ordinaire, mère de famille consciencieuse, ne parvient pas à trouver du travail mais une rencontre avec Solange, VRP pour une entreprise pharmaceutique, va tout déclencher. Elle fugue…

 

 

Très attirée par l’eau, Lulu se retrouve au bord de l’océan où Charles, un marginal bien secondé par deux frangins peu ordinaires, lui apporte des moments de bonheur qu’elle n’espérait plus vivre.

 

 

Lulu se révèle à elle-même, perd les pédales mais sa rencontre très mouvementée avec Marthe sera déterminante. Elle remet en cause toute sa vie, réalisant des choses dont elle se croyait incapable.

 

 

 

Étienne Davodeau (photo ci-dessous) mène parfaitement son récit tout en sachant régaler régulièrement son lecteur de planches superbes au bord de la Méditerranée cette fois.

 

 

Tanguy, le mari, fait des siennes, et les surprises ne manquent pas jusqu’à ce que la boucle soit bouclée. Auparavant, Lulu a tenté de sortir de la médiocrité, Virginie, une serveuse de bar maltraitée par sa patronne.

 

 

 

Lulu femme nue, c’est l’aventure simple mais extraordinaire d’une femme qui a réussi à se mettre à nu, à se dépouiller de tout ce qui l’encombrait, de tout ce qui l’empêchait de vivre sa vie, afin de l’apprécier pleinement en la reprenant par le bon bout.

Jean-Paul

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