Naoki Urusawa : Asadora tome 2

Asadora ! tome 2  manga  par  Naoki Urusawa. 

Traduit et adapté en français par Thibaud Desbief.

Conception graphique : Nicolas Cardeilhac.

Adaptation graphique : Éric Montésinos.

Kana (Dargaud-Le Lombard), (2020) 206 pages.

 

 Retrouver Asa est un vrai plaisir, même si les aventures de cette jeune fille me font trembler et  passer aussi, quand même, par des moments exaltants.

 

Comme au début du numéro 1 de ce feuilleton manga, les quatre premières pages en couleurs sont magnifiques et décrivent une action d’aujourd’hui. En pleine forêt vierge, un homme très âgé et une jeune femme sont guidés par deux personnes qui demandent toujours plus d’argent pour arriver enfin devant un énorme tronc d’arbre lacéré par une immense griffure. Celle d’un monstre ?

 

Pour le savoir, il faudra patienter. En attendant, je retrouve enfin Asa dans le petit avion piloté par Kasuga, le chevalier du ciel, comme il se définit et le lui rappelle sa copilote. Ils secourent les victimes de l’inondation terrible qui a dévasté toute une partie de la ville. Ils lancent des onigiri accrochés à des ballons destinés à amortir la chute. Ces snacks préférés des Japonais sont des boulettes de riz entourées d’une algue nori et garnis d’une farce à la viande ou au poisson ou aux légumes.

 

Asa trouve enfin une partie de sa famille avec le docteur Tanaka qui tient un bébé dans ses bras : sa petite sœur ou son petit frère ! Il faudra donc ajouter des biberons aux largages, ce que s’empressent de préparer Kiuyo et ses amies.

 

Quant à Asa, elle prouve de plus en plus son fort caractère et son intrépidité. Grâce à Kasuga, blessé, qui doit l’initier au pilotage, elle rêve de posséder son propre avion et de voler.

Asa a dix-sept ans et quatre pages couleurs s’invitent pour mon plus grand plaisir - images spectaculaires – et Asa est magnifique dans sa combinaison de pilote. Mais, quand tout pourrait aller bien, le danger rôde, la menace se précise et elle est toujours le fait des adultes. Alors qu’elle portait secours à sa famille, Asa a vu la queue énorme d’un animal mythique. Elle veut savoir ce que c’est et moi aussi.

 

Avec des dessins toujours impressionnants de réalisme, des visages saisissants, Naoki Urasawa m’a encore captivé dans ce manga fort réussi qui m’oblige à patienter pour connaître la suite avec le numéro 3. Je compte toujours sur Emma et Vincent pour en savoir plus…

 

Jean-Paul

 

 

 

Asadora ! tomes 1 et 2  manga  par  Naoki Urusawa. 

Traduit et adapté en français par Thibaud Desbief.

Conception graphique : Nicolas Cardeilhac.

Adaptation graphique : Éric Montésinos.

Kana (Dargaud-Le Lombard), (2020) 206 pages.

 

 

Les premières pages nous présentent Tokyo en proie aux flammes. Nous sommes en 2020, mais nous sommes prévenus que cette histoire s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Et nous voilà donc peu après en 1959, près du port de Nagoya avec une fillette prénommée Asa, qui malgré la pluie court dans les rues à la recherche d'un médecin. Sa mère est sur le point d'accoucher.

 

Son copain Shota, lui, court pour  s'entraîner, car dans 5 ans, c'est Tokyo qui organise les Jeux Olympiques et il est prêt à tout pour y participer.

 

Mais voilà que le typhon annoncé s'abat sur le port.

 

Quant à Asa, on la retrouve bâillonnée, les membres attachés. Il va se révéler que son kidnappeur qui l'a prise pour la fille du médecin n'est autre qu'un ancien pilote de guerre qui volait sur des bombardiers, d'ailleurs, n'est-il pas surnommé "chevalier du ciel" !

 

Tous les deux vont s'unir pour tenter de porter secours aux rescapés du typhon, dans un port dévasté. Et l'on découvre une fille aventureuse qui n'a pas froid aux yeux et qui est prête à tout pour aider les autres. Un bel exemple d'altruisme et de solidarité. De plus, elle prouvera qu'elle a d'autres talents.

 

C'est un récit très addictif avec déjà un monstre qui se profile dès le tome 2. Cette histoire est un bon moyen de se plonger dans la vie japonaise et d'apprendre à connaître certaines de leurs spécialités culinaires comme les onigiri qu'Asa se fera un plaisir de distribuer !

 

Je n'ai qu'un souhait : Vivement la suite...

 

Si ma petite-fille ne m'avait pas proposé et encouragée en me prêtant ce manga, cette bande dessinée japonaise, je n'aurais sans doute pas encore découvert ce type de littérature et c'eut été fort dommage !

Ghislaine

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog