III. Printemps du Livre de Grenoble

III. Printemps du Livre de Grenoble 2024

22ème édition

samedi 6 avril.

Totem (Boulevard Mal Liautey)

Santiago H. Amigorena : La Justice des hommes.

 

 

Ce samedi après-midi, c’est au Totem, haut-lieu de la French Tech) à côté de la BEP, que nous rencontrons Santiago H. Amigorena, un écrivain qui a publié son treizième livre aux éditions P.O.L. : La Justice des hommes, quatre ans après Le Ghetto intérieur, deux ans après Le Premier exil. Ainsi, depuis vingt-cinq ans, il écrit une fresque autobiographique même si, avec La Justice des hommes, il a cherché à s’en écarter.

Juste avant de pénétrer dans Totem, nous saluons Éric Reinhardt que nous avions rencontré lors des dernières Correspondances de Manosque. Il venait de parler de son dernier livre, Sarah,Susanne et l’écrivain, un livre que nous présenterons bientôt sur notre blog. Très sympa, il est bien dans l’ambiance de ce Printemps du Livre.

 

 

La Justice des hommes raconte la séparation dramatique entre Alice et Aurélien qui ont deux enfants. Au départ, c’était un scénario, comme Santiago Amigorena en écrit déjà beaucoup, mais comme il n’était pas terminé, il en a fait un roman.

 

 

 

Si ce sont ses personnages qui décident, l’auteur met beaucoup de lui-même dans ce qu’ils sont. Originaire d’Argentine, l’auteur a vécu six ans en Uruguay et a commencé à apprendre le français à l’âge de douze ans. Il le parle et le pratique à la perfection.

 

 

 

Au travers du vécu d’Alice et d’Aurélien, c’est le silence et l’incompréhension au sein d’un couple qu’il met en évidence.

 

 

 

Quand l’homme est confronté à la prison, il se mure dans une seconde prison : le silence. Quant au langage des avocats et de la justice, il le trouve absurde car il ne correspond pas à ce qui devrait être dit.

 

 

Dans le dernier chapitre, le « Je » revient et Santiago Amigorena (photo ci-dessus) reconnaît que c’était inévitable. Sa conclusion nous touche beaucoup lorsqu’il affirme que la lecture est aussi importante que l’écriture et que c’est aussi une création.

 

C’était une belle rencontre.

Ghislaine et Jean-Paul

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M
J'imagine sans peine le plaisir de cette rencontre. J'avais été très touchée par la lecture de son roman "le ghetto intérieur" mais je n'ai plus rien lu de lui depuis. Merci de m'en donner envie.
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