II. Printemps du Livre de Grenoble 2024

II. Printemps du Livre de Grenoble 2024

22ème édition

samedi 6 avril.

 

Jean Viard

Conférence : L’individu écologique. Naissance d’une civilisation.

Bibliothèque d’étude et du patrimoine (BEP).

 

Ce samedi matin, nous découvrons un lieu important de la capitale du Dauphiné : la Bibliothèque d’étude et du patrimoine (photo ci-contre). C’est le centre névralgique du Printemps du Livre. Sur la placette, devant la Bibliothèque, de petits chalets rappelant un Marché de Noël sont affectés à des thèmes consacrés à la lecture. À l’arrière, sous chapiteau, il est possible d’acquérir, pour un prix très modique, des livres écartés des collections de différentes bibliothèques de Grenoble. L’affluence est grande et beaucoup de lecteurs y trouvent leur bonheur.

 

 

Nous ne sommes pas venus pour cela alors nous entrons dans la BEP dont le grand hall accueille les nombreux écrivains invités au Printemps du livre 2024. Leurs ouvrages sont là et ils viennent ici assurer les dédicaces.

Pour aller écouter Jean Viard (photo ci-dessus), il faut grimper au sixième étage où, dans une immense salle d’étude et de recherche, nous nous installons.

 

Jean Viard est sociologue, chercheur au CNRS. Il publie aux éditions de l’Aube dont il est un des fondateurs, des recherches à propos de l’aménagement du territoire. S’il a publié de nombreux ouvrages, son dernier livre s’intitule : Un juste regard.

 

 

Au cours de son intervention, il brosse un large panorama de la société actuelle.

 

 

Il aborde les conséquences de la pandémie, salue les résultats positifs comme ces trois cent millions de personnes qui ont été sauvées puis affirme que c’est la nature qui fait l’histoire.

 

Son discours est résolument positif, voire optimiste parce que notre génération a gagné vingt ans d’espérance de vie, même si nous dormons deux heures de moins que nos grands-parents. Par contre, nous travaillons huit heures par jour au lieu de dix.

 

 

Il n’élude pas la guerre climatique - une « troisième guerre mondiale » - mais souligne que tout ce qui faisait la structure de la société est maintenant minoritaire. L’intelligence artificielle va casser des emplois d’abord chez les plus diplômés mais il faut reconnaître qu’aujourd’hui, le numérique s’impose comme le véritable lien. Pourtant, il est nécessaire de redévelopper le local, reprendre le slogan : Femmes – Vie – Liberté et admettre que plus la vie est longue et plus nous vivons par séquences courtes en demandant aux artistes de créer le monde de demain, même si ce monde est totalement imprévisible.

Ghislaine et Jean-Paul

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M
Ce qu'il dit est toujours passionnant mais bizarrement je ne l'ai jamais lu ! Merci de nous parler de son dernier essai...il faudra que j'aille voir de plus près ce que mes médiathèques possèdent de lui...
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