Soulages : revue DADA

Soulages   :  revue DADA.

Éditions Arola, numéro 242 (2020), 52 pages.

 

Quelle revue splendide, intéressante, passionnante, instructive !

 

Grâce à Babelio (Masse critique) et aux éditions Arola, j’ai pu vraiment découvrir DADA, un magazine dont j’avais entendu parler mais que je n’avais pas encore eue en mains.

 

C’est le numéro 242, consacré à notre peintre centenaire, Pierre Soulages, qui avait motivé mon choix et je ne l’ai pas regretté. Cet Aveyronnais, né le 24 décembre 1919 à Rodez, j’avais commencé à l’apprécier lors de plusieurs visites du musée Fabre de Montpellier. Il m’avait fallu passer plusieurs fois devant ces immenses peintures, une vingtaine, pour pénétrer l’outrenoir, apprécier toutes les nuances et les jeux de lumière sur ces créations d’un peintre que j’ai appris à mieux connaître grâce à DADA.

 

En quelques pages et huit chapitres, j’ai appris beaucoup sur Pierre Soulages et sur son art unique. Sous l’intitulé « Lumière noire », ce dossier débute par « Je peins sans paroles » qui m’a fait suivre le parcours d’une vie, découvrir ses premières œuvres et une magnifique photo du musée Soulages de Rodez, ouvert en 2014. Y sont exposées trois cents œuvres offertes en donation par le peintre.

 

De Rodez à Paris où il a refusé de rester aux Beaux-Arts, en passant par Montpellier où il épouse Colette, puis Paris à nouveau après la seconde guerre mondiale, Pierre Soulages n’a jamais cessé de peindre et peint encore. Hélas, ce n’est pas la France qui a reconnu d’abord sa valeur mais l’Allemagne et les États-Unis, ses toiles étant exposées aujourd’hui dans plus de cent musées à travers le monde.

 

« Le petit musée de Pierre Soulages » étoffe un peu plus le portrait de l’artiste avant de me lancer dans « Une aventure artistique » puis dans « La boîte à outils du peintre », arrivant enfin « Au pays de l’Outrenoir ». Une visite d’écoliers au musée Soulages de Rodez met en avant quelques réflexions des enfants. Avant son « ABCD’Art », un chapitre consacré à la création des vitraux de Conques (Aveyron) m’a permis de comprendre une autre facette du talent de l’artiste qui a su jouer avec les lignes et la lumière dans cette belle abbaye romane en créant cent quatre vitraux.

 

DADA est une revue créative et ses ateliers « Matière lumière » détaillent des activités bien dans le thème de la peinture de Soulages.

 

Enfin, les « Actualités » m’ont bien intéressé, en particulier l’étude d’un tableau de Clément-Auguste Andrieux (La Queue devant la boucherie, le siège de Paris en 1870) ainsi que le « Face à face » entre un tableau de Luca Giordano (XVIIe siècle) et d’Henri Gervex (XXe). Pour finir, un petit tour avec « le Loup » : une expo à Épinal et une nouvelle édition chez Casterman du « Loup noir » d’Autoine Guilloppé.

 

 

Riche en informations, dense et pourtant très claire avec des illustrations d’excellente qualité, DADA est une magnifique revue, la première consacrée à l’art et destinée à toute la famille.

 

Jean-Paul

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog