I. Correspondances de Manosque 2022.

24ème édition

 

 

Manosque et ses Correspondances, on ne s'en lasse pas !

 

 

Nous revoici donc à nouveau sur cette place de l'Hôtel de Ville qui fait penser, comme l'a dit un écrivain, au centre d'un village.

 

 

Photo ci-contre : Un écritoire haut perché sur la place de l'Hôtel de ville.

 

 

Après un prologue très sympa, aux Mées, dans ce village pittoresque, célèbre pour ses "Pénitents",  cette roche particulière qu'est le Poudingue, formée il y a quelques millions d'années par consolidation des débris rocheux arrachés à la chaine alpine et roulés par la Durance. Cette curiosité géologique, longue de 2.5 km, surplombe le village. 

 

On les appelle les Pénitents des Mées en raison de leur forme longue et étroite, certains y ont vu une procession de moines coiffés d'une capuche pointue.



Les Mées est la plus grande commune oléicole des Alpes de Haute-Provence avec près de 80.000 oliviers autour du village.

 

C'est là, à quelques encablures de Digne, la préfecture des Alpes de Haute-Provence, que nous avons rencontré Daniel Berthet (Il faut sauver le Saint-Esprit, Justice aux Poings, 1851 Marianne des Mées, Porteurs de rêves, Putain de guerre !, Comme un oiseau sur la mer et Ericilie d'Ourène baronne de Saint-Jérôme). Écrivain chaleureux s'il en est, Daniel Berthet nous a même confié se préparer à écrire un nouveau roman car les idées ne lui manquent pas.

 

 

De retour à Manosque, place de l'Hôtel de Ville, c'est Iegor Gran qui a l'honneur de lancer le Festival, une fois les discours officiels terminés.

 

Avec Z comme Zombie (POL), Iegor Gran réussit une formidable mise au point on ne plus actuelle. Sa lecture permet de nous ouvrir un peu plus les yeux sur ce qui se passe aujourd’hui dans son pays d’origine, la Russie.

 

 
 
Ce fameux Z du titre, visible sur les chars russes envahissant l'Ukraine est une sorte de croix gammée tellement son écriture est faite à la va vite, un concept diffusé partout.
 
 
 
Quant au Zombie, un être ni mort ni vivant, il correspond à cette majorité de Russes soutenant Poutine, une mise en veille de l'humanisme. En effet, le Russe moyen ne parle pas de la guerre mais si on lui en parle, on note tout de suite une crispation.
 
 
 
Répondant aux questions de Salomé Kiner, Iegor Gran demande juste que le Zombie admette les faits. Il a écrit ce livre pour que nous comprenions qu'éliminer Poutine ne changera rien car le peuple russe est dans une incompréhension totale du monde occidental.
 

 

 
 
Cette édition 2022 commençait très fort avec un écrivain en phase avec ce qui se passe en Ukraine et qui menace chaque jour un peu plus cette paix que nous désirons presque tous... Une paix qui, depuis que l'espèce dite humaine se développe sur la Terre, menaçant de plus en plus la vie avec le réchauffement climatique.
 
 
À suivre...
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
D
Merci Jean-Paul et Ghislaine pour cette belle rencontre que nous avons eue au pied des pénitents des Mées juste avant l'inauguration des correspondances 2022. A renouveler...
Répondre
D
Comme toujours, un beau reportage, merci car je n'étais pas encore arrivée pour cette rencontre
Répondre
J
Mais on t'attendait impatiemment !
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog